Ça y est, vous n’y échapperez pas, la galette des rois est partout ! Chez Papi et Mami, en boulangerie, en dessert chez les uns, en goûter chez les autres… Not Magazine ne pouvait donc pas passer à côté d’une telle effervescence. Cependant, on sait que la recette de la galette traditionnelle vous est déjà familière, alors nous avons pensé à vous en révéler une petite variante au chocolat.
La recette
Ingrédients
- 2 pâtes feuilletées
- 200g de sucre
- 2 œufs + 1 jaune d’œuf
- 200g de poudre d’amandes
- 120g de beurre
- Extrait de vanille
- 100g de chocolat
Préparation
- Faire fondre le beurre et le chocolat. Mélanger le tout avec le sucre puis ajouter les 2 œufs et la vanille. Une fois bien remué, ajouter la poudre d’amandes.
- Etaler la préparation homogène sur la pâte feuilletée en laissant les bords libres (environ 2cm), et sans oublier d’insérer la fève. Puis recouvrer la préparation avec la deuxième pâte feuilletée. Bien appuyer sur les bords avec les doigts pour coller les pâtes entre elles.
- Avec un couteau, faire des entailles tout autour de la pâte de quelques millimètres de l’extérieur vers l’intérieur.
- Battre le jaune d’œuf et badigeonner la pâte.
- Faire reposer 30min au frais puis badigeonner une seconde fois la pâte de jaune d’œuf.
- Faire des petits trous dans la pâte à l’aide d’un couteau ou d’une fourchette.
- Préchauffer le four.
- Mettre au four 35min à 180 degrés.
D’où vient cette tradition ?
Bien des histoires ont été racontées sur cette tradition qui est en réalité d’origine païenne. Effectivement, les romains célébraient les saturnales début janvier pendant les solstices d’hiver. A cette occasion, tout le monde était sur un même piédestal. De fait, esclaves, domestiques et rois se réunissaient à une même table le temps d’une journée.
Pour pimenter la fête, on insérait une fève (le légume) qui permettait de nommer un roi le temps des célébrations. Ainsi, on demandait à un enfant de se mettre sous la table pour distribuer les parts. Celui qui tombait sur la fève pouvait donner des gages et faire ce qu’il voulait.
Certains disent que le gagnant était ensuite exécuté mais c’est en réalité à Babylone qu’on élisait un esclave et l’exécutait juste après son règne.
Arrivée en France
C’est seulement au XIVème siècle que l’Eglise française s’est appropriée la tradition l’associant à l’épiphanie.
« Epiphanie » vient du grec et signifie « apparition », référence à l’arrivée de Jésus. C’est le concordat de 1801 qui fixa la date de l’épiphanie au 6 janvier pour déguster la galette car les rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar, ont mis 12 jours entre la naissance de Jésus et leur arrivée à Bethléem. Ils partaient de l’Orient et guidés par une étoile sont parvenus jusqu’au petit Jésus avec des cadeaux : myrrhe, encens et or.
La fève en porcelaine
A l’origine la fève (le légume) était un gage de fécondité. Puis, en France, au XIVème siècle, celui qui tirait la fève se voyait dans l’obligation de payer un coup à boire à tous les convives. Il se dit alors que certains petits malins un peu radins avalaient la fève pour ne pas payer. C’est ainsi qu’est née la fève en porcelaine.
Jusqu’à la Révolution, la fève représentait systématiquement l’enfant Jésus, puis le bonnet phrygien et aujourd’hui il n’y a de limite que votre imagination. On vous laisse donc choisir votre fève de prédilection ici.