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Bien faire son choix
Voici un petit guide des méthodes de contraception disponibles ainsi que de leurs avantages et inconvénients respectifs pour s’y retrouver et faire son choix.
Les contraceptifs hormonaux
La pilule
Il s’agit de la méthode la plus répandue, qu’il s’agisse de la pilule progestative (ex : Microval, Cerazette, Antigone, etc) ou de celle œstroprogestative (ex : Optilova, Optidril, Minidril, etc). Les raisons d’un tel succès sont les nombreux avantages qu’elles procurent, au premier rang desquels figure la fiabilité. En effet, avec un indice de PEARL de 0,3, quel que soit le type de pilule, cela signifie que dans le cas d’une utilisation optimale, les chances pour une femme de tomber enceinte sont de seulement 0,3 sur 100. Les autres avantages sont notamment des règles moins abondantes et douloureuses ou une amélioration de l’acné dans certains cas.
Concernant les inconvénients, il faut la prendre sans interruption pendant environ 3 semaines. De plus, la pilule contraceptive peut causer des effets secondaires parfois bénins (migraines, changements d’humeur, baisse de libido, acné, prise de poids). Mais aussi parfois graves, augmentant notamment le risque de cancer du sein.
DIU et stérilet
Ce type de dispositif doit être posé par un gynécologue au niveau de l’utérus. Il assure ensuite un niveau de protection avoisinant les 100 % pendant 5 ans. C’est un gros point fort.
Niveau inconvénients, il y en a peu si ce n’est les potentiels effets secondaires liés aux hormones utilisées (similaires à la pilule).
Implant et patch
Le patch se place directement sur la peau et assure théoriquement une protection de 99,7% pour une durée de seulement une semaine. Néanmoins, en pratique, certains paramètres peuvent affecter son efficacité qui tombe alors à 92% (comme la pilule).
L’implant est un petit bâtonnet inséré sous la peau par un médecin. Ce dispositif assure un niveau de protection de 99,95% de façon théorique comme pratique pendant 5 ans. Aucun risque d’oubli ou de mauvaise utilisation.
Les inconvénients sont les effets similaires à ceux de la pilule et un risque (très rare) de migration de l’implant dans un vaisseau sanguin ou une artère.
Contraceptif injectable
Cette méthode assure un niveau d’efficacité théorique de 99,95% et pratique de 97%. Néanmoins, celle-ci s’adresse aux personnes ne craignant pas les piqures. En effet, il faudra renouveler l’opération toutes les 4 à 12 semaines. Là encore, les possibles effets sont ceux observables avec tous les contraceptifs hormonaux.
Les méthodes mécaniques
Le préservatif
Cette méthode s’appuie sur une barrière physique empêchant un contact direct entre les différents fluides masculins et féminins sécrétés pendant un rapport sexuel. La méthode la plus répandue est sans surprise le préservatif masculin, suivi de son équivalent féminin.
Du côté des avantages, le préservatif offre un niveau de fiabilité assez élevé de 98% (utilisation optimale). Mais surtout, il convient de noter que le préservatif est la seule méthode contraceptive protégeant contre la transmission des IST (Infections Sexuellement transmissibles).
Du côté des inconvénients, il y en a surtout un qui est le fait de devoir être utilisé lors de chaque rapport sexuel.
DIU et stérilet au cuivre
Il s’agit d’un dispositif similaire à celui hormonal assurant là encore près de 99% d’efficacité pendant 5 ans sans les effets secondaires liés aux hormones. Ainsi, le seul inconvénient notable peut être un inconfort au moment de la pose.
Diaphragme et cape cervicale
Le diaphragme et la cape cervicale sont relativement similaires au préservatif. Ils doivent être utilisés lors de chaque rapport sexuel. Toutefois, le niveau d’efficacité est moindre avec seulement 94% théorique et 84% en pratique avec le diaphragme. Encore moins avec la cape cervicale avec un chiffre compris entre au mieux 84% et seulement 68% chez les femmes ayant déjà accouché.
Les méthodes naturelles
Enfin, il existe des méthodes naturelles comme le retrait du partenaire, la survenue de rapports hors des cycles de fertilité, l’observation de la glaire cervicale ou de la température corporelle, etc. Toutefois, ces méthodes restent assez aléatoires et exposent à un niveau élevé de risque de grossesse.